• C'est d'abord un petit livre pas cher (3€), mais naturellement ce n'est pas là son seul mérite...

    Jean Malaurie, géologue, ethnologue, explorateur, a passé plus de 50 ans à étudier - et partager la vie - des peuples arctiques, les Inuits. Dans ce petit livre, il décrit la découverte d'un sanctuaire Inuit dans le détroit de Bering en 1976, sanctuaire lié à la chasse à la baleine, puis sa propre expédition en 1990, après 25 ans de demandes réitérées auprès de l'URSS.

    Au delà de le chronique archéologique, c'est l'occasion pour Malaurie de s'interroger sur notre incapacité à partager le sens du sacré de ces peuples - dits primitifs - dont les philosophie, et les préoccupations métaphysiques n'ont rien à envier à notre culture. "Pour nous, la Nature n'est qu'un vaste parc d'attractions. Pour eux, c'est le grand livre du sacré".

    retraçant 70 ans d'oppression soviétique, il raconte l'anéantissement des chamanes sibériens et comment aujourd'hui ce peuple tente de garder le lien ténu qui le rélie à sa culture millénaire.

    Je l'ai acheté comme ça sur un coup de tête; à ce prix là on peut se permettre toutes les erreurs... je l'ai dévoré aussitôt, pris sous le charme de ces hommes vivants dans leur désert de glace, et dont la riche spiritualité me jette au visage une fois de plus combien nos esprits sont fermés au sacré et la communion avec le grand TOUT



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  • Dans le rêve je suis à Nantes.

    Jwlb m'accompagne. nous sommes dans un jardin public. Ma maison y est construite et je cherche le deuxième bâtiment de ma maison qui se trouve un peu plus bas dans ce jardin.

    Dans le rêve, je sais que j'ai oublié que je possédais ce bâtiment secondaire mais je me rappelle l'avoir visité au moment de l'achat de la maison. Il était plus grand que la maison elle même, délabré, biscornu mais il semblait que l'on pouvait y faire quelque chose.

    En le visitant ma seule déception avait été de voir qu'il n'y avait pas de passage direct d'une maison à l'autre, et qu'il ne faudrait pas oublier le chemin pour s'y rendre. Ce chemin passait par des sous-bois sombres. Cette deuxième maison était elle même nichée au cœur des bois. Je m'étonnais aussi de voir que son terrain n'était pas clôturé ou délimité.

    En allant à l'endroit où elle se trouve, je me rends compte qu'elle a disparue. La configuration elle même du jardin public a changé. Au lieu d'une forêt nous débouchons sur une place piétonne entourée d'immeubles hauts et sombres. Il y a une galerie marchande sur cette place. J'y entre. A l'intérieur la décoration évoque la galerie d'un château. Il y a des boiseries et des dorures. Au fond de la galerie il y une expo d'objets rares. Je parle à une femme qui s'occupe de l'expo. je lui demande si elle est de Nantes et si elle connaît le jardin public. Elle me dit oui et je lui demande si elle connaît la maison. Elle répond oui à nouveau, que c'est un endroit triste et abandonné, squatté par des enfants qui viennent y jouer et s'y cacher. En l'écoutant je me dis que l'endroit doit être très dégradé et cela me rend triste. Elle voudrait plutôt que nous parlions de l'expo. je cherche une question à lui poser. Je lui demande quel est son objet le plus rare. Je n'écoute pas sa réponse.

    Plus tard je suis à nouveau dans le jardin public, et je suis la direction qu'elle m'a indiqué pour trouver cette deuxième maison. Je ne la trouve pas. Plus tard (mais je ne sais plus si je suis toujours dans le rêve où s'il s'agit déjà de pensées dans un demi sommeil) : Je me rappelle qu'une fois déjà , dans l'endroit où j'habitais précédemment, l'appartement avait été vendu aussi avec un deuxième appartement situé dans un autre immeuble. Ce dernier était une version habitée de la tour Saint Joseph. L'appartement était immense, situé haut dans la tour, mais à l'intérieur les couloirs étaient jonchés de gravats, les murs presque détruits. Les pièces étaient méconnaissables, peintes en bleu pâle.

    Je disais à SD qu'il y avait beaucoup de travail à faire. Cet appartement détruit déclenchait chez moi un mélange de sentiments : fierté qu'il existe un autre appartement, déception de le voir détruit (sentiment de malédiction), peur qu'il soit haut et rendu inhabitable par mon vertige...

    Ce rêve m'a énormément marqué lorsque je l'ai fait. le matin, en m'en souvenant, j'étais épuisé.

    Les images symboliques sont très présentes et fortes :

    Le thème central est mon dédoublement de la personnalité entre une première maison (l'image que je donne) et cette mison "délabrée", "biscornue", et beaucoup plus grande (ce que je suis vraiment). Il y a visiblement déchirure, séparation entre les deux mondes et je le regrette visiblement. le passage de l'un à l'autre est "un bois sombre" où il ne faut pas se perdre et mon regret permanent semble d'oublier régulièrement la presence de ce moi véritable.

    La grande galerie nantaise me semble le symbole du monde de tous les jours, clinquante, dorée, artificielle et remplis d'objets que l'on expose et qui ne m'intéressent pas (je demande à la femme qu'elle est son objet le plus rare et je n'écoute pas la réponse)

    3 ans jour pour jour après ce rêve qui date du 14 septembre 2000, soit le 15 septembre 2003 j'ai fait un rêve dont la trame est strictement identique.

    Merci de vos commentaires et interprétations

     

     

     

     



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